La Belle et la Bête
Spectacle immersif de Charles Mollet – Production Polaris
Rôle de Catherine de Médicis – 1ère salle.
Personnage haut en couleur qui explique sa présence par un retour historique, ayant accueilli et protégé le jeune Petrus Gonsalvus, né vers 1537, puis marié à une princesse… Cette histoire a inspiré Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, qui la première a créé ce conte en 1740.
Hotel des Grands Rêves – Paris 5ème
Représentations en Septembre, Octobre et Novembre 2024
Critiques :
– J’ai testé … « la Belle et la Bête » TT Télérama
La découverte de l’Hôtel Le Brun est la première surprise de l’aventure que je m’apprête à vivre. Bâti en 1700 sur un flanc de la montagne Sainte-Geneviève, il devint, au fil des ans, hôtel particulier, puis pension de famille. Après avoir passé l’imposant portail, je suis vêtu d’une cape par un sympathique groom qui m’invite à entrer dans ce qu’il s’appelle désormais le Grand Hôtel des Rêves. Catherine de Médicis, la reine noire, m’y accueille. Ce n’est pas son histoire que je suis venue écouter, mais celle d’une terrible damnation. Pour en connaître le secret, je suis incité à retrouver, avec un groupe de trente personnes (départ toutes les quinze minutes), la fille du pendulier, surnommée Belle, et de la suivre dans un parcours-spectacle. Elle est justement dans l’atelier de son père, affairé à réparer les horloges du château. Son destin est lié à celui de la bête, qui nous attend, à la fin du périple dans la salle du bal. D’une pièce à l’autre, nous partageons les péripéties de la Belle, dans des décors somptueux que le rythme de l’aventure ne nous permet pas toujours d’apprécier en détail. Les grandes lignes et la morale du conte de du conte de Jeanne Marie Leprince de Beaumont sont néanmoins respectées dans ce spectacle immersif, qui apporte sa différence par rapport aux multiples adaptations ciné et télé que j’ai pu voir.
T.V.