Le propos : Sur scène, un homme, une femme. Ils semblent venir d’ailleurs du temps de la poésie. Ils se mettent à jouer, à jouer des enfants, des adultes, des animaux qui nous ressemblent étrangement.
Ils s’amusent à tourner en dérision les “empêcheurs de vivre”. Ils expriment avec tendresse l’espoir qu’un jour  peut-être « l’homme sera grandeur naturelle ». Les poèmes s’enchaînent, non pas comme un simple collage, mais comme une suite cohérente de textes qui se répondent les uns aux autres, dans une logique purement théâtrale.

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Prévert nous transporte dans son monde où l’imagination détourne la réalité, pour la rendre plus belle, plus douce, plus humaine et plus juste. La poésie c’est aimer la vie.
Le regard que pose Prévert sur l’humanité est un regard d’amour. C’est sans doute ce qui nous le rend si proche et si contemporain.
Créer un spectacle à partir des poèmes de Prévert c’est surtout se laisser envahir par cette tendresse et cet amour infini de la vie. 

Isa Mercure et Gilles Guillot