On peut se montrer étonné devant le choix de cette jeune compagnie d’avoir choisi de monter Barberine, l’une des œuvres les moins jouées de Musset. 
Ont-ils cherché la difficulté pour pimenter l’approche d’un dramaturge, ô combien conventionnel ? Mais peu importe les raisons de cette troupe puisque ces jeunes pleins de fougue et d’énergie s’en tirent avec brio. 

De bonnes trouvailles de mise en scène, un accompagnement musical original et judicieux (bravo les percussions !), un décor poétique et ingénieux, des lumières superbes, des costumes somptueux, une troupe qui s’amuse, et le tour est joué. 
Jean-Paul Le Glazz, le jeune metteur en scène a eu mille fois raison de voir en Barberine un conte de jeunesse et rien d’autre. L’histoire d’Adolphe de Rosemberg pourrait être celle de n’importe quel adolescent d’aujourd’hui, plein d’orgueil et d’illusions qui, un jour, reçoit une belle leçon d’humilité. Cette Barberine est donc une bonne surprise. 
Frédérique Maupu Flament